Et si le paysage (re)devenait désirable ?

Les enquêtes et les études le démontrent tous les jours, le besoin de nature est prégnant. Mais ce besoin, relatif à notre capacité d’adaptation face à l’urgence climatique, doit-il seulement se concentrer sur des actions correctives, standardisées, (sur)règlementées, faciles à produire, du paysage apposé sans autre objectif que de servir, plus de raison que de passion.

Et le désir dans tout ça ? Pour le public, le désir de concilier paysage de proximité, de sens, et de respect de l’environnement. Pour la filière du paysage, le désir permanent de bien faire, de faire sa part, d’être acteur, l’acteur du changement. Pour les professionnels de la filière de la production, le désir d’être reconnus comme des innovateurs du végétal, ancrés sur un terroir, solides sur ses savoirs, attachés à la transmission, des passeurs.

Notre filière a du sens, elle met du sens. Elle est riche, active, ne sera jamais rassasiée. Elle est la réponse à ce désir insatiable d'un nouveau rapport au paysage, au jardin, au végétal. Les aménagements d’aujourd’hui sont le fruit des rêves de nos prédécesseurs, à nous de rêver plus grand les projets futurs.

Programme

09h00 | Accueil café

09h30 | Le Parc écologique Ausone par Graziella Barsacq, paysagiste concepteur et Numa Ringeisen, jardinier.

10h45 | Table ronde “Et si le paysage (re)devenait désirable ? ”

• Emilie Chagnon, paysagiste conceptrice agence C. Paysages
• Christian Amiel,  directeur du service patrimoine végétal et environnement à la ville d’Albi
• Emilie Bagelet, entrepreneure du paysage, vice-présidente de l’Unep Nouvelle-Aquitaine
• Valérie Lebourgeois, directrice communication de Sapho

12h30 | Cocktail déjeunatoire

14h30 | Visite commentée du Domaine départemental de Campagne par Thierry Charmarty, Directeur du Pôle Paysage et Espaces Verts au Conseil Départemental de Dordogne, et partage d’expériences