Atelier d'échanges "Bouddhisme et végétarisme"
Atelier d'échanges "Bouddhisme et végétarisme" Book
Sat May 16, 2020 from 02:00 PM to 05:30 PM
2020-05-16 14:00:00 2020-05-16 17:30:00 Europe/Paris Atelier d'échanges "Bouddhisme et végétarisme" Reservations on : https://www.billetweb.fr/atelier-dechanges-bouddhisme-et-vegetarisme -- " Extrait de Plaidoyer pour les animaux, de Matthieu Ricard, aux éditions Allary (2016) : certains soutras du Grand Véhicule, le Mahayana, sont cependant sans équivoque, comme le Soutra de l’entrée à Lanka, qui déclare : "Pour ne pas devenir source de terreur, les bodhisattvas établis dans la bienveillance ne doivent pas manger de nourriture carnée. […] La viande est une nourriture pour bêtes féroces ; il est impropre de la manger. […] On tue des animaux pour le profit, on échange des biens contre de la viande. L’un tue, l’autre achète, tous deux sont fautifs." De même, dans le Soutra du Grand Parinirvana, le Bouddha dit : "Manger de la viande détruit la grande compassion" et conseille à ses disciples de s’éloigner de la consommation de viande "tout comme ils s’écarteraient de la chair de leurs propres enfants". De nombreux maîtres tibétains ont également condamné la consommation de chair animale. L’empereur Ashoka, qui épousa le bouddhisme et le végétarisme par la même occasion, promulgua plusieurs décrets, cent cinquante ans après la mort du Bouddha, pour que les animaux soient traités avec bienveillance. Il fit notamment graver sur le pilier de Sircar des préceptes enjoignant à ses sujets de traiter les animaux avec bonté et proscrivit sur tout son territoire les sacrifices animaliers. Les bouddhistes chinois et vietnamiens sont strictement végétariens. Pour le bouddhiste en général, être végétarien est un moyen de manifester sa compassion à l’égard des animaux. À la différence des hindous végétariens, la viande n’est pas pour lui "impure" en elle-même. Il ne trouverait rien à redire, en principe, au fait de manger un animal mort de façon naturelle.". Ces ateliers proposent d'aborder un thème, une œuvre, une notion, un évènement, etc. de manière interactive, par l'étude de documents et la réflexion personnelle, sous la direction d'un instructeur du Centre Bouddhique Lungta. Même si les instructeurs sont amenés à proposer quelques exposés magistraux, les ateliers supposent une participation réelle et active des étudiants. Selon les thèmes abordés, ils sont invités à lire, préalablement aux séances de cours, un ou plusieurs textes sur le sujet étudié. L'instructeur ouvre des pistes de recherches, pose les problèmes, apporte les informations indispensables... Il s'agit d'une invitation à une réflexion menée en commun afin que chaque séance donne lieu à des échanges. Bien qu’accessible à tous, cet atelier peut demander une familiarisation avec les notions philosophiques bouddhiques. L'inscription à l'atelier, y compris pour les membres, est nécessaire pour des raisons d'organisation. Centre Bouddhique Lungta, Avenue du Bac, Saint-Maur-des-Fossés, France Centre Lungta
Timezone : Europe/Paris
" Extrait de Plaidoyer pour les animaux, de Matthieu Ricard, aux éditions Allary (2016) : certains soutras du Grand Véhicule, le Mahayana, sont cependant sans équivoque, comme le Soutra de l’entrée à Lanka, qui déclare : "Pour ne pas devenir source de terreur, les bodhisattvas établis dans la bienveillance ne doivent pas manger de nourriture carnée. […] La viande est une nourriture pour bêtes féroces ; il est impropre de la manger. […] On tue des animaux pour le profit, on échange des biens contre de la viande. L’un tue, l’autre achète, tous deux sont fautifs." De même, dans le Soutra du Grand Parinirvana, le Bouddha dit : "Manger de la viande détruit la grande compassion" et conseille à ses disciples de s’éloigner de la consommation de viande "tout comme ils s’écarteraient de la chair de leurs propres enfants". De nombreux maîtres tibétains ont également condamné la consommation de chair animale. L’empereur Ashoka, qui épousa le bouddhisme et le végétarisme par la même occasion, promulgua plusieurs décrets, cent cinquante ans après la mort du Bouddha, pour que les animaux soient traités avec bienveillance. Il fit notamment graver sur le pilier de Sircar des préceptes enjoignant à ses sujets de traiter les animaux avec bonté et proscrivit sur tout son territoire les sacrifices animaliers. Les bouddhistes chinois et vietnamiens sont strictement végétariens. Pour le bouddhiste en général, être végétarien est un moyen de manifester sa compassion à l’égard des animaux. À la différence des hindous végétariens, la viande n’est pas pour lui "impure" en elle-même. Il ne trouverait rien à redire, en principe, au fait de manger un animal mort de façon naturelle.".
Ces ateliers proposent d'aborder un thème, une œuvre, une notion, un évènement, etc. de manière interactive, par l'étude de documents et la réflexion personnelle, sous la direction d'un instructeur du Centre Bouddhique Lungta. Même si les instructeurs sont amenés à proposer quelques exposés magistraux, les ateliers supposent une participation réelle et active des étudiants. Selon les thèmes abordés, ils sont invités à lire, préalablement aux séances de cours, un ou plusieurs textes sur le sujet étudié. L'instructeur ouvre des pistes de recherches, pose les problèmes, apporte les informations indispensables... Il s'agit d'une invitation à une réflexion menée en commun afin que chaque séance donne lieu à des échanges. Bien qu’accessible à tous, cet atelier peut demander une familiarisation avec les notions philosophiques bouddhiques. L'inscription à l'atelier, y compris pour les membres, est nécessaire pour des raisons d'organisation.
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Organizer
Centre Lungta
74, avenue du Bac à Saint-Maur-des-Fossés (94210)
+33767162612