La production agricole réunionnaise, notamment en fruits et légumes, permet une certaine autonomie. Cependant, cette autonomie est-elle réelle sans l’importation de pesticides, engrais chimiques, et graines ? Face à l’augmentation des coûts de l’énergie, la pénurie d’eau, la réduction des surfaces agricoles, et les guerres influençant les prix alimentaires, le “Plan régional de souveraineté alimentaire” signé fin 2023 est-il suffisant pour anticiper l’autonomie alimentaire de La Réunion ?

 

Avec 6 000 exploitations sur 38 000 hectares, dont 20 000 ha de canne à sucre, 10 682 ha de surfaces fourragères, et 6 865 ha de filières végétales, un changement de modèle agricole semble nécessaire pour atteindre une souveraineté durable. Le coût des aliments bio est souvent plus élevé, mais les coûts associés aux impacts des produits chimiques (santé humaine, nettoyage de l’eau) doivent également être considérés.

 

L’OMS recommande 2 000 calories par personne par jour, mais à La Réunion, la consommation est de 3 000 calories par jour, avec 60 % de protéines d’origine animale, ce qui contribue à des problèmes de santé comme l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Avec nos surfaces agricoles actuelles, est-il possible de produire suffisamment pour répondre à nos besoins alimentaires de base ?

Depuis 7 ans, OASIS RÉUNION sensibilise la population réunionnaise à l’importance de l’autonomie alimentaire. Nous vous invitons à partager ces informations, à discuter et à avancer ensemble sur ces questions cruciales.

 

Une conférence de

Bernard Padé et Stéphane Le Duff du Collectif OASIS Réunion

Bernard Padé Citoyen engagé dans la préservation du Vivant, membre d’Oasis Réunion, actif dans les associations écologistes Digital, et World cleanup day, Vagues et Greenpeace.

Stéphane Le Duff engagé comme traiteur Végé-Végan, sans gluten et dans le Just’Accord.