Alain Roudier et Ekaterina Polyakova, piano Steingraeber D232 du château de Bournazel
L’Arpeggione est un instrument expérimental créé vers 1820. Dérivé de la guitare, il est joué à l’aide d’un archet, comme un violoncelle. D’usage malcommode, il n’a pas convaincu ni les interprètes, ni les compositeurs et il fut très vite abandonné. Une seule œuvre fut composée pour lui (mais un chef-d’œuvre !), par Franz Schubert, en 1824.
De cette célèbre sonate, qui sera ici jouée au violon alto, existe une autre version, pour piano à quatre mains, jusqu’ici inédite. Elle sera présentée lors de notre concert, ainsi que la sublime Fantaisie en fa mineur pour piano à quatre mains.