Dans une Europe post-soviétique, ils viennent d’un monde pré ou post-apocalyptique. Ils évoluent dans des terrains vagues, des univers pénitentiaires ou concentrationnaires, dans des rêves, dans des entre-mondes opaques, dans l’éternité ou dans les secondes d’avant leurs disparitions. Ils marchent seuls ou à plusieurs vers la fin, la leur ou celle de leur monde, ou bien sont en transition vers leur prochaine vie. Et dans ces errances chaotiques la seule chose qui semble réelle, tangible, immédiate et éternelle, et qui reste à ces êtres dépossédés de tout, c’est la parole.
Des histoires qui dessinent des mondes autonomes et fascinants, déroutant, désespérés avec pleins d’humour et de poésie.