Avec un Capriccio Burlesco qui, en accumulant thèmes et couleurs, nous laisserait un ressenti plutôt que l’image bien précise d’une ville en ébullition, et un brillant Capriccio espagnol qui se déploie dans un tourbillon de mouvements et de sonorités, l’Orchestre Sorbonne Université s’autorise quelques caprices virtuoses. Il donnera également une création de la compositrice canadienne Émilie Girard-Charest, inspirée de la forme du Concerto Grosso, tout comme Pulcinella, dernière pièce au programme, où Stravinsky amorce sa période néo-classique et s’emploie à réécrire le passé dans une écriture moderne, en pastiche.
William Walton, Capriccio Burlesco for orchestra
Nikolaï Rimski-Korsakov, Capriccio espagnol, op. 34
Igor Stravinsky, Pulcinella « Suite italienne »
Emilie Girard-Charest, création
Orchestre Sorbonne Université
Nicolas Agullo, direction