Les belles histoires commencent toujours par “il était une fois”. Il était une fois, donc, un homme au galurin noir et à la gorge rauque, Christian Olivier, poète, chanteur, compositeur, conteur, sculpteur, auteur, écrivain, musicien, graphiste, homme-orchestre et chef de gang. De Têtes Raides en Chats Pelés, de Prévert en Vian, le parcours de cet inclassable et inlassable iconoclaste, a toujours été guidé par la poésie. Toute la poésie, toutes les poésies. Pas étonnant qu’il soit un jour tombé tête (raide) la première, amoureux des poètes russes du XXème siècle. Jusqu’à en faire un bouquin, plusieurs spectacles et un disque de chansons. Car Le ça est le ça, le nouvel album solo de l’olibrius, n’est ni une anthologie de la littérature soviétique, ni un bréviaire révolutionnaire. Mais bien une œuvre poétique et musicale accessible à tous, qui s’inscrit à merveille dans la lignée artistique de Christian Olivier, têtue, rude, lyrique.