Comité scientifique : Antonella Bellantuono, Talitha Cooreman-Guittin, Sophie Izoard, Jean-Baptiste Lecuit et Catherine Vialle

 

Présentation :

L’humanité s’accomplit dans la nature, don de la création, riche de sens et d’intelligibilité mais aussi de mystère, qui suscite l’étonnement comme la contemplation. L’être humain est entrelacé à la nature, et ce nœud de relations convoque des questions d’ordres variés qui le confrontent aussi bien à sa propre vulnérabilité qu’à celle de son environnement.

 

Aujourd’hui, la crise écologique convoque l’être humain à redécouvrir sa juste place dans l’ensemble du vivant. Cette crise se présente comme une crise du lien et une crise de la limite. Elle montre que l’être humain ne peut s’accorder un privilège exorbitant dans son interaction avec la nature. Concept critique, la vulnérabilité de la nature devrait permettre de nouer l’expérience de l’être humain, appelé à la « cultiver » et à la « préserver » (garder), c’est-à-dire à en « prendre soin ».

 

Ainsi, si l’être humain se reçoit de la nature, il en dépend : c’est en se mettant à son écoute qu’il peut se laisser transformer par elle, pour se redonner de manière écoresponsable dans une perspective d’espérance. Sur le plan anthropologique, le concept de vulnérabilité en tant qu’ouverture à se laisser affecter par l’autre, est l’expression d’une nouvelle donne aux conséquences pratiques que ce colloque, à travers une lecture théologique et transdisciplinaire, ambitionne d’explorer.

 

 

En présentiel et distanciel.