Jacques Loucel
Il y a des histoires qui se perpétuent comme une traînée de poudre, jusqu’au jour où elles sont mises à nu, jetées sur une table lors d’un repas de famille.
Alors le trop-plein de silence éclate et se déverse dans un flot continu…
L’élégant Jacques plante le décor, celui des années soixante-dix et de ses personnages qui habitent son premier EP « L’artificier ». Il allume la première mèche qui fait jaillir l’étincelle salvatrice. Envoyant au tapis d’un uppercut bien
senti, le mal qui se glisse d’un héritage maudit.
Sur ses synthétiseurs analogiques, il produit une musique qui porte cette voix grave et claire à la fois. Il conjure le sort en la faisant parfois grimper dans les aigües pour venir affleurer sous la peau.
En première partie, sur scène avec sa guitare folk, Athénaïs raconte une décennie de non-amour en chanson. Du love bombing au ghosting, en passant par les situationships, elle dépeint une fresque sociale de l’âge d’or des applications de rencontre avec son franc parlé et son franglais. Que ce soit dans «
La Femme Jetable » ou «
A Broken Heart in Paris », Athénaïs livre une vision empreinte d’humour et d’autodérision de l’ère de la marchandisation de l’amour.