CONCERT VIBRATOIRE AUTOUR DE LA MUSIQUE SACREE DE Gurdjieff
Sous-titre "Eveil à la sensibilité et à l’intuition par l’écoute"
Ainsi, la musique est un moyen d'éveiller la sensibilité, d'éveiller des questions et des intuitions au-delà des mots.
Elle permet de toucher le monde intérieur de l'auditeur.
Cette musique s’inscrit pour Gurdjieff dans un Travail d’ensemble qui vise au "développement harmonique" de l’Être dans sa globalité.
Elle complète un Travail sur des textes spirituels, des exercices de retour à soi et des danses ; dans le but d’une harmonie de l’esprit, du corps et du sentiment.
Le nom de G. I. Gurdjieff (1866 -1949) est aujourd’hui connu comme celui d’un grand maître spirituel, tel qu’il en apparaît dans l’histoire de l’humanité à des époques de transition. Voyant la direction que prenait la civilisation moderne, Gurdjieff s’était donné comme tâche d’éveiller ses contemporains à la nécessité d’un développement intérieur qui leur ferait prendre conscience du sens réel de leur présence sur terre.
Dans sa quête de connaissance et de vérité, il a aussi rencontré la musique à travers ses voyages en Orient, en Asie centrale, au Tibet, en Egypte et ailleurs comme déjà dans son enfance en Géorgie dans les chœurs orthodoxes où il chantait.
Il s’est très vite rendu compte que la musique pouvait avoir une dimension spirituelle éveillante et profonde, ce qui l’a entraîné à étudier et mémoriser beaucoup de ces mélodies dans des pays encore difficiles d’accès pour un étranger à la fin du XIXème siècle et d’y découvrir des musiques de temple et de danses sacrés gardées hors du temps, souvent réservées à des initiés.
Lorsque Thomas de Hartmann (1885-1956) rencontre Gurdjieff en 1916, il est déjà un compositeur reconnu en Russie. Il laissera tomber sa brillante carrière pour s’engager aux côtés de Gurdjieff et mettra son art au service d’une musique à vocation plus transcendante. L’un donne le sens , l’esprit et la mélodie, l’autre crée un écrin harmonique sobre , parfois surprenant en essayant de rentrer dans l’intimité du monde des musiques orientales sur un instrument bien tempéré qui ne s’y prête pas facilement: le piano.
Au final une musique qui parle au cœur et résonne dans les profondeurs d’une écoute renouvelée.
Les interprètes : Benoît Moerlen, Françoise et Jean Jung, Thomas Vandevenne
Benoît Moerlen après une carrière au sein du groupe mythique Gong s’est laissé touché en profondeur par cette musique délaissant ses percussions au profit du piano.
Françoise et Jean Jung sont depuis longtemps des interprètes de cette musique.
Participation: 10 €
Lieu : foyer protestant de la Meinau
Date : Samedi 30 mars 2024 à 19h
Nombre de places limitées
Contact: interwellest@yahoo.fr
06 60 18 64 02