Une voix tente de se faire entendre, celle d’une génération que l’on nomme “issue de l’immigration”. Cette voix passe au crible tout ce qui l’a construite et qui a généré ce tiraillement. Ahmed Djouder le dit : «Il m’a fallu écrire ce texte, pour apprendre à aimer ma part algérienne. Cela m’a permis de dire sans rougir que j’étais aussi français. Cette réconciliation n’a pu naître qu’en voyant toute la part d’ignorance, d’obscurantisme, de résignation des Arabes. Mon amour pour la France n’a pu, quant à lui, se révéler que grâce à ce travail de lucidité autour de l’hypocrisie et des discriminations dont il était tissé.».

Une écriture poétique et engagée, souvent drôle, parfois cruelle mais toujours tendre.