D’une durée d’environ 1h, ce programme emporte l’auditeur dans un balancement entre musique baroque et musique moderne, avec comme vecteur la voix des différents saxophones. Deux saxophones sopranos apportent des couleurs cristallines et éthérées dans la Sonate RV77 de Vivaldi  ou dans les Études Tango de Piazzolla quand un saxophone alto et un saxophone baryton permettent de faire bouger les têtes dans les duos de Monniot, inspirées des musiques populaires françaises. À deux saxophones altos, les Inventions à Deux Voix de Bach sont un petit moment à part, quasi recueilli et joué assis pour laisser la musique s’exprimer d’elle-même. La Fantaisie de Telemann et la Sequenza de Berio sont des pièces solo mettant d’avantage la virtuosité des interprètes en valeur.

 

Paul Lamarque
Saxophones
Paul démarre le saxophone à 8 ans, intègre rapidement le conservatoire de Toulouse, et se voit diplômé en 2017 du Conservatoire Supérieur d’Amsterdam d’un Master d’interprétation et de pédagogie.
En 2015, il fonde le quatuor de saxophone Pannonica, avec lequel il enregistre le disque «Danzarin», répertoire de musique argentine.
Il enregistre également le Requiem de Patrick Burgan, dans lequel il est saxophone solo.
Il fait partie depuis 2018 du sextuor à vents Saxback Ensemble, à la carrière nationale et internationale (Corée du Sud, USA).
En 2020, il fonde le Trio Rogue (avec Tom Grimaud au piano et Antonin Pommel aux saxophones), formation originale à géométrie variable, qui conceptualise ses programmes pour faire découvrir de nouvelles pièces au public. Via ces différents groupes, il collabore régulièrement avec Les Concerts de Poche à travers la France.
Il est régulièrement invité par divers orchestres : Le Balcon (pour L’Opéra de Quat’Sous à La Comédie Française, mis en scène par Thomas Ostermeier), le Toulouse Wind Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Nice, l’Orchestre National de Metz, et l’Ensemble Nouvelles Portées.
Son expérience en tant que professeur dans différents conservatoires français le conduit à la création des Ateliers des Arts, école indépendante et novatrice, dans le but de développer les combinaisons entre les arts vivants, visuels et plastiques, et d’apporter un enseignement artistique de qualité hors des villes.

 

Antonin Pommel
Saxophones
Saxophoniste passionnément chambriste, Antonin est membre fondateur de l’Ensemble Saxback (sextuor à vents), du Trio Rogue, ainsi que du Quatuor de saxophones Yendo. Lors de ses études au Conservatoire de Paris (CNSMDP), Antonin crée en 2017 la version pour saxophone soprano du Concerto pour flûte de Marc-André Dalbavie après avoir reçu les conseils de Claude Delangle et DavidWalter et passe un semestre en échange à l’Université du Michigan (USA) dans la classe de Timothy MacAllister.
L’Ensemble Saxback se produit entre autre en Corée du Sud lors d’une tournée pour les festivals de Jeju (JIWEF) et Daejeon (DCMF)en 2019 et remporte en 2018 le second prix du Concours de Musique de Chambre M-Prize de l’Université du Michigan (USA). Avec e Quatuor Yendo, Antonin enregistre l’album Utópico en collaboration avec Baptiste Herbin et partage la scène avec Émile Parisien.

Le Trio Rogue, lancé en 2020, lui ouvre des nouvelles perspectives de part son fonctionnement à géométrie variable.
Il réalise la direction artistique du dernier disque de Nicolas Arsenijevic, Inveniendi, sorti en juin 2020.
Depuis 2019, L’Orchestre Les Siècles fait appel à lui pour le projet Bataille d’Image, un spectacle unique en collaboration avec la
compagnie de danse Mouvoir (Stéphanie Thiersch), créé au Théâtre de Nîmes et produit également en Allemagne. Il tient la partie de saxophone solo dans La Création du Monde de Darius Milhaud avec l’Ensemble Nouvelles Portées pour le festival Saint-Denis en février 2020. Il est régulièrement invité à jouer au Grand Rex de Paris au sein du SPO (Sinfonia Pop Orchestra), et des Orchestres Phil-harmoniques de Monte-Carlo et Nice. Au Festival d’Aix-en-Provence 2023 il joue au sein de l’Ensemble Le Balcon, dirigé par Maxime Pascal, dans l’Opéra de Quat’Sous de Kurt Weill et Bertolt Brecht, avec la troupe de la Comédie Française et mis en scène par Thomas Ostermeier. Cet opéra est repris à l’automne de la même année dans la salle Richelieu de la Comédie Française.

 

Crédit photos Maï Toyoma