La voix d’Eryk.e, entourée par des chants comme des complaintes, nous accueillent et hypnotisent. Un piano, des claviers, des guitares électriques, des cuivres et une batterie font apparaître des mondes mouvants et émouvants. Un groove tenace mais discret soulève les chansons et les conduisent vers une poésie noire, flirtant avec le phrasé d’un Edgar Allan Poe, ou la déglingue d’un Tom Waits. Sauf qu’ici tout est terriblement et simplement souligné. Dans sa réalité la plus crue. La mort, la solitude, les ruptures, le temps et ses ombres.