Depuis toujours, il s’est habitué à le préciser : « Boeuf oui, comme l’animal ». Ce clin d’oeil est le titre qui ouvre aujourd’hui le nouvel album de l’auteur-compositeur landais, aussi discret qu’inspiré. Quatre disques en bientôt 15 ans : Fabien Boeuf prend son temps. Il lui faut vivre pour écrire, il lui faut travailler physiquement pour avoir des envies de chanson, il lui faut écouter les oiseaux le matin en se réveillant dans sa maison à la campagne pour dire leur mélodie.