Janvier, le Festival Parallèle revient à nous.
Rendez-vous annuel entre artistes de la nouvelle génération et spectateurs curieux, c'est un espace d'hospitalités, qui résonne d'échos multiples ; un espace de partage des ressources - intellectuelles, sensibles, symboliques -, où se croisent différents regards sur le monde ; une communauté incluante, où la contradiction est possible, où les points de vue diffèrent.
Parallèle c'est une traversée vivifiante, un ensemble de dynamiques dans lesquelles le spectateur chemine, actif et impliqué.
Venant de différents horizons, l'œil et l'oreille grands ouverts, les artistes de la programmation mettent en mouvement ce qu'ils perçoivent du monde, leur corps comme chambre d'échos, lieu du langage et source d'actions. Ils se mettent en jeu, risquent l'instabilité, et s'adressent à nous.
En créant de nouveaux langages, les artistes ouvrent le champ des possibles. En étant radicaux, ils parlent à notre intelligence.
Car c'est bien par la radicalité de leurs formes qu'ils nous emmènent : il faut des prises de positions franches, hors des représentations usuelles et attendues, pour ouvrir de nouvelles perspectives. C'est de cette radicalité-là que nous voulons, celle qui nous invite à accueillir l'imprévu, le nouveau, l'hétérogène, l'étranger "comme un don qui accroît nos ressources et notre puissance d'agir" *.
Lou Colombani - directrice de Parallèle
« La culture ne prend jamais le pouvoir, elle en donne, elle n’est pas source de profits, mais elle accroît les ressources imaginaires de tous et alimente les énergies émancipatrices de tous. » *
* Marie-José Mondzain, Confiscation des mots, des images et du temps ; pour une autre radicalité