14 novembre 2024 - 19h - Quai 22

 

Le français irait mal, de mal en pis : il foutrait l’camp. La France aurait mal à sa langue. Les jeunes ne liraient plus, n’écriraient plus la si belle et parfaite langue de Molière, sauf en langage SMS ou encore comme ils parlent. Nos grand(s)-mères, qui savaient l’orthographe, elles, doivent se retourner dans leur tombe, en voyant les massacres que provoqueraient ces hordes de jeunes (provinciaux, banlieusards, belges/Belges…) biberonnés au grand remplacement des anglicismes et à cette satanée écriture inclusive « wôkisss ». Heureusement que veille la vestale, l’Académie française, pour nous sauver de ce « péril mortel ».

Petit manuel de résistance et de déconstruction des discours dominants, mortifères pour une langue, somme toute, bien vivante, et qui évolue, pour autant qu’on la laisse faire. Le français va très bien, merci.