Théâtre de la Verrière, Rue Alphonse Mercier, Lille, France
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L’écriture de Jon Fosse, minimale, laisse la place pour dire ce qui ne peut pas l’être avec les mots. Le langage des corps laisse lui aussi cette place à l’indicible. Une chose est claire, cela parle du deuil, c’est l’affaire principale. Il y a celui qui part et celle qui reste. Avec distance, avec humour parfois. Cela, qu’on le veuille ou non, nous concerne tous et toutes. Quel chemin vers l’acceptation ? Une résilience est-elle possible ? Cela parle du libre choix, de choisir comment l’on vit, ce qu’on vit jusqu’à la fin de son existence. Cela parle du vent, de la liberté, du départ volontaire dans un au-delà, un inconnu. Cela parle entre les mots du grand mystère de la mort, de ce que l’on devient après. Cela parle de nos subjectivités, de comment la réalité n’est pas la même pour tous. Cela parle du mal de vivre, des contraintes de la vie sociale, des règles auxquelles on imagine devoir se soumettre. Cela parle de l’obligation d’exister, et non pas seulement d’être. Entre questions existentielles et questions concrètes, presque banales, entre navigation et schnaps, nous accédons à une réflexion entre désir de silence et peur de la solitude. Un paradoxe de notre humanité.
2025-01-30 19:00:002025-02-01 18:00:00Europe/ParisJe suis le ventReservations on : https://www.billetweb.fr/je-suis-le-vent
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L’écriture de Jon Fosse, minimale, laisse la place pour dire ce qui ne peut pas l’être avec les mots. Le langage des corps laisse lui aussi cette place à l’indicible. Une chose est claire, cela parle du deuil, c’est l’affaire principale. Il y a celui qui part et celle qui reste. Avec distance, avec humour parfois. Cela, qu’on le veuille ou non, nous concerne tous et toutes. Quel chemin vers l’acceptation ? Une résilience est-elle possible ? Cela parle du libre choix, de choisir comment l’on vit, ce qu’on vit jusqu’à la fin de son existence. Cela parle du vent, de la liberté, du départ volontaire dans un au-delà, un inconnu. Cela parle entre les mots du grand mystère de la mort, de ce que l’on devient après. Cela parle de nos subjectivités, de comment la réalité n’est pas la même pour tous. Cela parle du mal de vivre, des contraintes de la vie sociale, des règles auxquelles on imagine devoir se soumettre. Cela parle de l’obligation d’exister, et non pas seulement d’être. Entre questions existentielles et questions concrètes, presque banales, entre navigation et schnaps, nous accédons à une réflexion entre désir de silence et peur de la solitude. Un paradoxe de notre humanité.
1h10- À partir de 13 ans
Théâtre de la Verrière, Rue Alphonse Mercier, Lille, FranceThéâtre de la Verrière