Inspirée d’un fait réel survenu en France en 1985 au bord de l’autoroute A10. Le cadavre d’une enfant de 5 ans, abandonnée dans un sac poubelle et laissée sans nom jusqu’en 2018, date où l’ADN a parlé : une histoire de violence familiale, de gamine sacrifiée, de fratrie muette et complice de la barbarie des parents.
Une histoire transposée à Taipei aux abords de la rivière Tamsui qui traverse la ville. En quatre monologues, la pièce reconstitue ce fait divers, plus petit dénominateur commun d'une fiction universelle : le meurtre par noyade d'un enfant inconnu, sans nom, sans passé, sans histoire, dont la mémoire hante et modifie la ville et ses habitants.