DE COLM TÓIBÍN,
MISE EN SCÈNE DE JULIE BROCHEN & AGATHE DRONNE
Ils sont deux à la surveiller, à l’interroger pour lui faire dire ce qu’elle n’a pas vu. Ils dressent de son fils un portrait dans lequel elle ne le reconnaît pas et veulent bâtir autour de sa crucifixion une légende qu’elle refuse. Seule, à l’écart du monde, dans un lieu protégé, elle tente de s’opposer au mythe que les anciens compagnons de son fils sont en train de forger. Lentement, elle extirpe de sa mémoire le souvenir de cet enfant qu’elle a vu changer. Dès la lecture du Testament de Marie, l’envie de porter ce texte sur scène, d’adapter le roman et de le jouer nous est apparu comme une évidence. Il ne s’agit d’aucun prosélytisme ni d’une satire ou d’une volonté de désacralisation mais d’une petite histoire dans la grande histoire. L’histoire d’une femme, pressée par les évangélistes, qui réclament une version officielle pour pouvoir la consigner.
DISTRIBUTION
Avec en alternance Julie Brochen & Agathe Dronne