SEUL EN SCÈNE DE VIRGINE GUEDJ
»Le 7 octobre a été pour moi – comme tout le pays et les juifs du monde entier -une déflagration. Très vite, les jours qui ont suivi, j’ai ressenti le besoin d’écrire. Écrire non pas les faits mais l’onde de choc qui nous a tous traversés. Écrire pour tenir. Écrire pour encaisser. Écrire pour ne pas sombrer. Ecrire. Sur des cahiers, sur les réseaux sociaux, j’ai écrit des nuits entières. Des réflexions, des pensées, des sentiments. J’ai essayé de mettre des mots sur ce que nous traversions tous collectivement. La guerre, la mobilisation de la société civile israélienne, les tractations pour la libération des otages, l’explosion de l’antisémitisme dans le monde : chaque jour comme dans un journal intime j’ai écrit.
»Les jours d’après » (anciennement »En guerre ») est un seul en scène qui raconte avec humour, tendresse et auto-dérision comment j’essaye de m’en sortir de ce chaos, comment je m’accroche à des micro-poches d’espoir pour tenir. Le 7.10, ma vie de franco-israélienne a volé en éclats façon puzzle. Depuis je ramasse les pièces et je recompose une image qui n’a rien à voir avec celle d’avant. »
»Les jours d’après » (anciennement »En guerre ») ou comment une date peut tous nous faire basculer dans une réalité qu’on n’avait pas imaginer. Israël, l’antisémitisme, D.ieu, l’alyah, la diaspora, mon ancrage à gauche sans oublier la vie quotidienne avec les enfants, les galères de la vie qui continue : entre rires et larmes – Virginie Guedj passe au crible sa réalité post – 7 octobre et la nôtre. « Les jours d’après » est un seul en scène tragi-comique en forme de cri du cœur où l’auteur essaye de penser les évènements, panser les blessures et retrouver l’essentiel : l’espoir.
Virginie Guedj
Ancienne journaliste, Virginie Guedj est installée en Israël depuis 11 ans. Auteur (sefwoman et podcast) et chroniqueuse sur i24News, elle démarre le stand up en 2018. Après un premier spectacle »Libre » – qu’elle a joué en France, en Israël et en Belgique, elle revient en mars 2024 avec un nouveau seul en scène a l’image de sa plume drôle, acide et décomplexée.
