3 SPECTACLES
La Chèvre : Installation, La diligence de Beaucaire, Le secret de Maître Cornille, La chèvre de Monsieur Seguin, L’Arlésienne, La légende de l’homme à la cervelle d’or, Le curé de Cucugnan, Le poète Mistral.
La Mule : La mule du Pape, Les deux auberges, Les trois messes basses, L’élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie de casernes.
Les Étoiles : Le phare des Sanguinaires, L'agonie de La Sémillante, Les vieux, Le portefeuille de Bixiou, En Camargue, Les étoiles.
"Attention : ceci n'est pas une lecture… ! Je sais ce qu'est une « lecture jouée » pour avoir souvent sacrifié à l'exercice. Tous mes spectacles bâtis sur des textes qui n'étaient pas de moi sont d'abord passés par là. Mais je le dis comme je le pense : jouée ou non, la lecture reste pour moi le degré zéro du théâtre. Apprendre le texte m'en paraît être le degré un, le mettre en scène le degré deux, et le jouer le degré trois. Sauf qu'attention : le BIEN jouer ! Ce qui est une autre affaire. Au sujet de laquelle on ne peut, hélas, faire de promesse, ni donner de garantie. Juste en émettre l'espoir et s'y employer avec le plus de force, de patience et d'acharnement possibles. Apprendre le texte « par cœur » -qui dit bien ce que ça veut dire, encore faudrait-il ajouter : « par corps »- c'est choisir de le pénétrer plutôt que de le survoler, de l'explorer plutôt que de se contenter de le visiter, ou de « se laisser traverser » par lui, comme le veut une certaine mode. S'en imprégner au contraire, en jouir, en souffrir, bref se l'approprier. Et de la tête aux pieds. Jouer les Lettres de mon moulin comme si c'était moi qui les avais pensées, imaginées. Comme si je m'en étais souvenu. Comme si je les avais vécues.
Je voudrais distraire et toucher le spectateur et la spectatrice, quels que soient leur âge et leur condition, en les plongeant dans ce monde à la fois drôle et cruel, romantique et fantastique, comme s'ils entraient dans un film. Où j'incarnerai aussi bien Alphonse Daudet, le narrateur, que tous ses personnages : la chèvre, le loup, la mule, jusqu'au curé du Cucugnan et au Bon Dieu en personne…! Sans oublier les deux vieux du village d'Eyguière, la Sémillante en déroute au large du détroit de Bonifacio ou le petit berger provençal amoureux de la fille de ses maîtres, la belle Stéphanette.
Par ce tryptique j'affirme une nouvelle fois ma vocation et ma passion pour un théâtre véritablement populaire pour lequel ces textes, burlesques et graves, semblent avoir été écrits."
Philippe Caubère
DISTRIBUTION
Conception, mise en scène et interprétation : Philippe Caubère
Lumière, son, régie : Mathieu Faedda
Costume : Michel Dussarat
Production : Véronique Coquet pour la Comédie Nouvelle www.philippecaubere.fr
Durée : environ 1h30 (par spectacle)
TARIFS
1 Spectacle au choix : 20€ - 25€ - 30€
2 Spectacles au choix : 30€ - 40€ - 50€
Tous les spectacles : 50€ - 60€ - 70€
(Tarif plein, préférentiel et réduit + tarif de groupe à partir de 10 personnes sur devis : pont.tournant@gmail.com)
DATES
La Chèvre : Ven. 11/11 à 20h30 ET mar. 15/11 à 20h30
La Mule : Sam. 12/11 à 20h30 ET mer. 16/11 à 20h30
Les Étoiles : Ven. 18/11 à 20h30 ET sam. 19/11 à 20h30
COUPURES PRESSE
La Chèvre
« Les rires s’enchaînent. Les générations de spectateurs se retrouvent dans une même bonne humeur. L’amour et son bonheur circulent. Sur un plateau nu, Caubère restitue tout, invente les voix, les accents, les silences. Toujours sur le fil, d’un geste d’une grimace, d’une intonation, d’un léger mouvement d’épaule, il fait émerger un univers. »
Toute la culture
La Mule
« Un festival burlesque digne des Marx Brothers, de Buster Keaton et du meilleur De
Funès. Philippe Caubère provoque l’hilarité et s’amuse avec le public. Chef d’oeuvre
d’anthropomorphisme, son incarnation de la mule donne naissance à des mimiques
d’anthologie. Avec une diction parfaite, et surtout par sa gouaille et sa propre mise en scène, il fait redécouvrir Daudet d’une manière très moderne. En somme du bonheur aussi sonore que visuel. »
La provence
Les Étoiles
« Le maître du seul en scène déploie une technique hors pair. Un accent suffit à
donner vie à un personnage. Un geste recrée un décor sous nos yeux. Le naufrage
d’un bateau est reconstitué avec maestria et émotion. Un spectacle qui
ressuscite des Lettres moins connues que « La Chèvre de M. Seguin », mais qui
parvient une nouvelle fois à placer dans un sublime écrin la prose de M. Daudet. »
Le parisien