C’est le récit croisé de trois histoires :
Une famille d’aujourd’hui, éprouvée par une vie trop confinée, qui doute et cherche à faire pousser ses jours d’après, un ouvrier en usine électrique au début du XXème siècle qui tente de faire mentir sa destinée de misère.
Un gamin de l’assistance publique, qui se bat toute sa vie contre la fatalité, devient ministre et nationalise l’électricité.
Trois histoires, côtoyant la Grande, qui illustrent à quel point, dans les moments les plus sombres, l’être humain ne cesse de chercher la lumière.
Laurent Eyraud-Chaume met sa biographie sur l’établi de la fable, invente une fresque familiale et s’interroge : si nous sommes l’héritage de nos anciens, de quoi vont hériter nos enfants ? Seul en scène, il s’interroge sur l’urgence, toujours renouvelée par les défis du présent, d’ “allier le pessimisme de la raison à l’optimisme de la volonté”. Après tout, le jour se lève encore ?