Alors que les hommes ont des poches intégrées à leur vêtement depuis au moins le 16e siècle, les femmes ont elles des poches indépendantes de leur vêtement qui se nouent autour de la taille sous la jupe. Extrêmement grandes, ces poches détachables leur permettent de transporter avec elles argent, clés, nourriture, portraits miniatures ou correspondances secrètes tout autant que tabatières, microscopes portatifs ou même dans un cas des canards volés à un fermier…
Au croisement de l’histoire matérielle et de l’histoire du genre, l’histoire des poches nous offre une manière originale d’interroger l’histoire sociale et culturelle mais aussi économique ou politique des femmes aux 18e et 19e siècles.