Trajectoire ascendante que celle de Louis Mezzasoma qui, d'album en album, ne cesse d'affiner son art. Ce garçon galope au pays des musiques qui grattent, entre blues ouvert à tous les vents, country-folk et roots-rock. Inspiration sereine, habitée, viscérale, jubilatoire, dénuée d'artificialité.
A l'instar des Rory Gallagher, Robert Johnson, Seasick Steve – songwriters cabossés qu'il affectionne tant – le Stéphanois de vingt-sept ans sonde l'âme du blues, y capture l'esprit, remonte jusqu'à sa source. Sans nostalgie exacerbée. Sans recréer un son du passé.
Chez lui, un besoin d'expulser l'intime, de faire jaillir l'ombre et la lumière. Le plaisir du jeu aussi, la recherche d'une harmonie, d'un langage commun entre les instruments et le chant.