Montpellier, ville spatiale ?
Conférence Astronomie
Montpellier, ville spatiale ? Book
Wed Apr 02, 2025 from 07:30 PM to 09:00 PM
2025-04-02 19:30:00 2025-04-02 21:00:00 Europe/Paris Montpellier, ville spatiale ? Reservations on : https://www.billetweb.fr/montpellier-ville-spatiale -- Dans l’arbre généalogique des satellites, tous issus d’un ancêtre commun (Sputnik), les nanosatellites tiennent une place à part. Imaginés par des universitaires américains dans les années 90 pour répondre à un besoin de formation, ils ont bénéficié d’avancées technologiques qui en font aujourd’hui une composante essentielle de ce qu’on appelle communément le New Space. L’aventure des nanosatellites à Montpellier commence en 2001 lorsque Monsieur Michel Courtois, alors directeur technique d’Alcatel Space, propose aux chercheurs de l’Institut d’Electronique et des Système d’embarquer une charge utile sur un CubeSat de l’Université d’Arizona. SACRED sera perdu au lancement en 2006 dans l’explosion du lanceur Dnepr, mais la même année, l’équipe répond à l’appel à projet EXPRESSO du CNES pour proposer de réaliser son propre nanosatellite. Le premier CubeSat français s’appellera ROBUSTA et sera lancé en Février 2012 lors du vol inaugural de la fusée VEGA. Suivront une dizaine de satellites Montpelliérains lancés avec succès, la création d’un centre spatial sur le campus St Priest et de la Fondation Van Allen. Encore peu en France, le CSUM, accompagne désormais plusieurs états africains dans le développement de leurs programmes spatiaux. Ces satellites de 1 à 30kg offrent des missions liées à l’environnement : gestions de l’eau à Djibouti ou au Sénégal, amélioration de la prévision des épisodes Cévenols, détection des accumulations de déchets plastiques en zones côtières. Ses installations et ses Ingénieurs hautement qualifiés en font une agence spatiale miniature dédiée à la formation des jeunes au métiers du spatial. Agrégeant autour de lui quelques startup pépites du spatial Français, il a posé les fondations d’une activité économique en pleine croissance à Montpellier. Et si Montpellier devenait bel et bien une ville spatiale ?   Conférence animée par Laurent Dusseau Laurent Dusseau a soutenu sa thèse de doctorat en 1995 à l’Université de Montpellier (UM). Il débute sa carrière comme Assistant Professor à l’Université d’Arizona (Tucson, USA). En 2001 il obtient son Habilitation à Diriger des Recherches et est nommé Professeur des Universités à l’UM en 2004. En 2011 il crée le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM) et lance ROBUSTA, premier CubeSat français en 2012. Il contribue également à la création de la fondation Van Allen dont il est aujourd’hui directeur. IEEE senior Member depuis 2002. Professeur de Classe Exceptionnelle depuis 2016, il est Officier dans l’ordre des palmes académiques et Officier dans l’Ordre du 27 Juin 1977 de la République de Djibouti. Planet Ocean Montpellier, Allée Ulysse, Montpellier, France Planet Ocean Montpellier
Timezone : Europe/Paris

Dans l’arbre généalogique des satellites, tous issus d’un ancêtre commun (Sputnik), les nanosatellites tiennent une place à part. Imaginés par des universitaires américains dans les années 90 pour répondre à un besoin de formation, ils ont bénéficié d’avancées technologiques qui en font aujourd’hui une composante essentielle de ce qu’on appelle communément le New Space.

L’aventure des nanosatellites à Montpellier commence en 2001 lorsque Monsieur Michel Courtois, alors directeur technique d’Alcatel Space, propose aux chercheurs de l’Institut d’Electronique et des Système d’embarquer une charge utile sur un CubeSat de l’Université d’Arizona. SACRED sera perdu au lancement en 2006 dans l’explosion du lanceur Dnepr, mais la même année, l’équipe répond à l’appel à projet EXPRESSO du CNES pour proposer de réaliser son propre nanosatellite.

Le premier CubeSat français s’appellera ROBUSTA et sera lancé en Février 2012 lors du vol inaugural de la fusée VEGA. Suivront une dizaine de satellites Montpelliérains lancés avec succès, la création d’un centre spatial sur le campus St Priest et de la Fondation Van Allen. Encore peu en France, le CSUM, accompagne désormais plusieurs états africains dans le développement de leurs programmes spatiaux. Ces satellites de 1 à 30kg offrent des missions liées à l’environnement : gestions de l’eau à Djibouti ou au Sénégal, amélioration de la prévision des épisodes Cévenols, détection des accumulations de déchets plastiques en zones côtières. Ses installations et ses Ingénieurs hautement qualifiés en font une agence spatiale miniature dédiée à la formation des jeunes au métiers du spatial. Agrégeant autour de lui quelques startup pépites du spatial Français, il a posé les fondations d’une activité économique en pleine croissance à Montpellier.

Et si Montpellier devenait bel et bien une ville spatiale ?

 

Conférence animée par Laurent Dusseau

Laurent Dusseau a soutenu sa thèse de doctorat en 1995 à l’Université de Montpellier (UM). Il débute sa carrière comme Assistant Professor à l’Université d’Arizona (Tucson, USA). En 2001 il obtient son Habilitation à Diriger des Recherches et est nommé Professeur des Universités à l’UM en 2004. En 2011 il crée le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM) et lance ROBUSTA, premier CubeSat français en 2012. Il contribue également à la création de la fondation Van Allen dont il est aujourd’hui directeur. IEEE senior Member depuis 2002. Professeur de Classe Exceptionnelle depuis 2016, il est Officier dans l’ordre des palmes académiques et Officier dans l’Ordre du 27 Juin 1977 de la République de Djibouti.

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