« En explorant simplement l’habitat des oiseaux et des nomades, j’invite à porter notre regard vers le haut.
Dans une acceptation plus large et en s’inscrivant dans une histoire culturelle plus vaste, ces NiDS nous questionnent sur l’altérité et la construction de « l’étranger ».
Relatant de nos simples conditions humaines et sans jugement sur ce que nous sommes, je cherche simplement un dialogue émotionnel avec le visiteur en l’interpellant avec humour et humanité sur des dimensions fragiles et fortes à la fois. »
Jean-Michel Caillebotte
En novembre, d’étranges villages de nids apparaîtront, jour après jour, prenant greffe dans le cœur de l’Ecusson. Des villages singuliers, animés, comme des évocations de nids d’oiseaux, d’habitats nomades (les constructions des favelas brésiliens, les caravanes des roms, les cabanes des villages flottants de pêcheurs vietnamiens).
Des espaces d’hospitalité à nos imaginaires, une invitation à lever les yeux, à écouter vraiment, à s’arrêter un instant, à y revenir si l’on veut.
Une œuvre qui se nourrit d’un vif intérêt pour une réflexion sociale et culturelle et qui interroge aussi la relation complexe entre réalité et représentation, entre ce que l’on voit et ce que l’on veut croire, entre ce qui est et ce que nous imaginons.
Un équilibre sur le fil entre allégorie et réalisme brut.