En ouverture du festival, l’opéra de Gluck, Orphée et Eurydice, se dévoilera dans un lieu hors norme, la Halle 47. Dans cet immense corridor de tôle et de béton, l’écoute, les sensations et les émotions seront décuplées. Œuvre chorale par essence, Orphée et Eurydice semble parfaitement s’adapter à la grandeur et à la magnificence de ce lieu unique. Espace rempli de fantômes, qui garde la trace des vies passées, il dévoile des matériaux bruts qui permettent de renouer avec l’archaïsme du mythe d’Orphée. Dans cet espace dantesque, propice aux fresques infernales, l’histoire immémoriale faites de douleurs, de pertes et de déchirures ne pourra que trouver une chambre d’échos favorable à sa grandeur.
Dans un format hybride – entre spectacle immersif et représentation dans un cadre inédit – cette production 100% Pygmalion entend renouer avec la grandeur tragique du mythe tout en renouvelant son approche.
Blandine de Sansal, Orphée
Jacquelyn Stucker, Eurydice
Madison Nonoa, Amour
Pygmalion, chœur & orchestre
Raphaël Pichon, direction
Eddy Garaudel, mise en scène
Bertrand Couderc, lumière & scénographie
Vanessa Sannino, costumes
Adriane Breznay, collaboration artistique
Sébastien Böhm, assistant lumière
Marine Thoreau La Salle, cheffe de chant
Ce spectacle sera filmé pour Arte. Les spectateurs seront susceptibles d’apparaître à l’écran.
Avec le généreux soutien d’Aline Foriel-Destezet, Grande Mécène de Pulsations