Les créations de Jae-Bum Myoung, le plus coréen des artistes des Combrailles, investissent cet été tous les sites du festival pour inviter au dialogue entre arts plastiques, monuments historiques et musique.
Jae-Bum Myoung se présente comme artiste et… trayeur de vaches ! Un mélange des genres détonnant en apparence, mais qui correspond à la vie qu’il mène aujourd'hui à Chatelut, paisible hameau des Combrailles. Après une carrière entre Séoul et Paris, c’est à Manzat et à Menat qu’il expose et donne régulièrement des cours de dessins pour sensibiliser les publics.
Pour Jae-Bum Myoung, tout commence avec un paradoxe : alors que son nom signifie “lumière” en coréen, il a choisi de concentrer son travail autour de l’ombre. Pour cela, il utilise les éléments naturels qu’il trouve dans les bocages, les campagnes et les forêts d’Auvergne : la paille, le sable, la terre, etc. L'ombre c'est comme si elle absorbait les objets. Qu'elle s'en imprégnait”.
À Saint-Hilaire-La-Croix, au Château-Rocher et au Château de Chouvigny, Jae-Bum exposera des œuvres inédites créées à l’occasion du festival, entremêlant les traditions chamaniques coréennes avec les lieux du patrimoine auvergnat. Il s’agit d’utiliser, dans chaque espace, les éléments de la nature comme le vent, la pierre ou l’eau pour comprendre l’espace où vivent les hommes. Les dispositifs imaginés par l’artiste invitent les festivaliers à interagir avec l’environnement et les œuvres.