LES PRISONNIERS DE L’ESPÉRANCE : RETOUR SUR LA LUTTE CONTRE L’APARTHEID EN AFRIQUE DU SUD (1948-1994)
Si la lutte contre l’apartheid a été sans conteste un combat politique, syndical, culturel et même une lutte armée, etc., il n’est pas superfétatoire de rappeler que ce combat contre l’un des pires systèmes d’oppression du XXè fut également et indiscutablement un acte de foi. En effet, au-delà de la figure charismatique de Nelson Mandela, c’était une caravane de près de 30 millions de Sud-africains de tous horizons qui avait porté, avec une rare détermination et une foi inébranlable, cette longue lutte de libération et de restauration de la dignité humaine, en Afrique du Sud même et dans une grande partie de l’Afrique australe.
Décidément, si les militants anti-apartheid étaient convaincus de leur juste cause ainsi que de l’issue victorieuse sur ce système naziphile, l’effondrement de l’apartheid allait toutefois intervenir au moment où l’on s’y attendait le moins. D’ailleurs, Desmond Tutu en fait une éloquence démonstration dans son fameux ouvrage intitulé Il n’y a pas d’avenir sans pardon (Paris, Albin Michel, 2000, Cf. « Quand les temps furent accomplis », p. 41 ).
Pour parler des « Prisonniers de l’Espérance » sous l’apartheid, des hommes et des femmes issus de toutes les communautés sud-africaines et de différentes sensibilités, l’analyse portera plus spécifiquement sur trois figures parmi les plus marquantes de la longue lutte contre ce système ségrégationniste, qui a prévalu principalement en Afrique du Sud pendant près d’un demi-siècle. Il s’agira d’un homme politique (Nelson R. Mandela, Prix Nobel de la Paix 1993), d’un homme d’Eglise (Desmond M. Tutu, Prix Nobel de la Paix 1984) et d’un homme de culture (Johnny Clegg, Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres 1991).
Conférencier Prof. Roger K. Koudé
Le Professeur Roger K. Koudé est Professeur de Droit international à l’Institut des droits de l’homme de Lyon (Idhl) et Titulaire de la Chaire Unesco « Mémoire, Cultures et Interculturalité » à l’Université catholique de Lyon.
Son dernier ouvrage, intitulé La justice pénale internationale : Un instrument idoine pour raisonner la raison d’Etat ?, est publié aux Éditions L’Harmattan (Paris, 1/2023), avec la préface de Fatou Bensouda (Procureure générale de la Cour pénale internationale, 2012-2021).
Evènement difusé en direct sur zoom.
TARIFS : PRIX LIBRE
Le Carrefour des Cultures Africaines a fait le choix du prix libre pour un grand nombre des activités qu'il propose dans une démarche à la fois solidaire, culturelle et politique. En effet, pratiquer le prix libre consiste à laisser au bénéficiaire le libre choix de sa participation ou non pour l’activité à laquelle il participe. Le prix d'équilibre pour que l'association continue ses activités est indiqué lors de la réservation.
(A titre indicatif, pour maintenir une programmation de qualité régulière, la billeterie devrait commencer à 10 euros.)