Organisée par Marianne De Cambiaire, Marie Rebecchi, Vincent Souladié
(Aix-Marseille Université | Toulouse Université de Toulouse Jean Jaurès)
Une approche esthétique des films d’animation peut-elle amener à identifier de nouveaux territoires pour penser les enjeux écologiques au cinéma ? C’est à une telle hypothèse que nous souhaitons répondre, en invitant à étudier la présence de sujets écologiques dans les films d’animation moins à partir de leur présence thématique qu’à partir des formules esthétiques que ces films déploient. Si le cinéma d’animation constitue déjà un site de réflexion particulièrement riche pour étudier la crise environnementale et la « crise de la sensibilité » qui la caractérise, comme en témoignent l'œuvre d’Hayao Miyazaki ainsi que certaines récentes productions comme WALL-E (2008) qui prennent directement pour sujet la crise écologique et ses conséquences, de nombreux autres films d’animation traitent de ces mêmes questions d’une manière souterraine, soit à travers la présence de motifs, de figures et de survivances d’images.