Ouverture des portes à 19h30 : Before avec les DJs de la radio Le GriGri. L'occasion de se chauffer tranquillement au son de quelques pépites des années 60/70/80 du continent Africain.
Concert à 20h30 :
« Kananayé », « c'est pas facile » mais ça va aller ! C'est aussi le nom d'une collaboration musicale à 5 têtes alliant slam, chant, guitare, kunde, balafon, un son qui prend sa source dans les musiques traditionnelles d'Afrique de l'Ouest, voyage entre la France et le Burkina, emprunte les chemins du blues, sillonne vers les rivages afro-américains, insufflant à l'arrivée une musique incroyablement actuelle. From Bobo, with love!
« Kananayé est un disque multicolore, multi-instruments, multiculturel, un disque qui célèbre la beauté des métissages et le mariage des langues, de la musicalité des mots et des notes. (...) Un album solaire, ancré dans la rue et dans la vie quotidienne. » Jean-François Cadet - Vous m'en direz des nouvelles / RFI
« Les cinq virtuoses forment une dream team joyeuse et critique. Leurs noms à tous les cinq figurent sur la pochette de l'enthousiasmant album Kananayé. Si la danse est partout, les paroles reflètent une vision tendre et critique des mondes qu'ils traversent. (...) Les chansons racontent comme c'est pas facile, mais que ça va aller, parce qu'on prend la vie du bon côté, malgré ses vicissitudes, de Belleville à Bobo, on danse. » Jean-Jacques Birgé - Mediapart
« C’était en juin au Lavoir Moderne Parisien, le concert de Kananayé de la chanteuse et flûtiste Clotilde Rullaud avec 4 musiciens burkinabè incroyables : Kanazoe, le magicien du balafon, Abdoulaye Traore Debademba à la guitare en bluesman entre faubourg d’Afrique et rives du delta, Boubacar Djiga maître du groove au kunde, sorte de basse africaine, et Achille Nacoulma aux 10 000 bras et autant de polyrythmies.
Et il fallait être de marbre pour ne pas avoir la danse dans le corps. Car oui, le groove aussi universel soit-il était bien ancré hier soir dans les faubourgs de St Etienne au Burkina Faso. Et si, sous la plume et la magie de Clotilde Rullaud, ce groove là faisait la navette entre le jazz américain et les quartiers de Belleville, entre le blues des griots et celui revisité de Nina Simone, il était ce soir là à très haute température, proche parfois de la transe. Irrésistible. » Jean-Marc Gelin - Les Dernières Nouvelles du Jazz