A chaque tournée, à chaque album, le Parisien d’origine italienne Sanseverino se réinvente ; une expression passe-partout mais qui lui va bien parce que les faits sont là : d’un côté une série de concerts consacrée à François Béranger, de l’autre un compagnonnage avec le groupe Tangomotan, ici un concert rock mâtiné de swing manouche, plus loin des notes africaines et un coup de chapeau à Django. Le tout en douze albums studio depuis 1994 et deux « Live ».
Sanseverino clôt la cinquantaine avec une carrière longue comme le bras (qu’il a musclé) et va bientôt attaquer la prochaine décennie avec le même entrain (forcément éclectique).