Salle André Malraux, Place Félix Clouet des Pesruches, Lambersart, France
Concert / Atelier Lyrique de Tourcoing
Lorsque Bach s’installe à Leipzig en 1723, avec pour tâche de
composer une cantate pour chaque dimanche de messe, il crée
une forme musicale assez stable, à travers laquelle il parvient
pourtant à se renouveler. Mais les cantates qu’il a composées dans
sa vingtaine à Weimar, de 1708 à 1717, démontrent beaucoup plus
d’expérimentation et de diversité tant dans la structure que dans
l’effectif instrumental, modeste, mais toujours renouvelé. Aucune
ne ressemble à une autre.
C’est une période heureuse de sa vie, ce qu’illustre parfaitement le
lumineux air de soprano qui ouvre la cantate BWV 132, annonçant
l’arrivée imminente du Messie. Bien plus intime est Trifft auf die
Glaubensbahn BWV 152, unique par son instrumentation délicate et
culminant dans un tendre dialogue entre l’Âme et Jésus.
Enfin, d’ambitieuses proportions caractérisent la cantate BWV 182,
la plus célèbre, souhaitant la bienvenue au “Roi des Cieux”.