« FAKE NEWS » et SECONDE GUERRE MONDIALE

Depuis plusieurs années, les réseaux sociaux sont le terreau fertile des falsifications des informations, facilitant la diffusion du complotisme, du révisionnisme et du négationnisme.

Le nombre important de personnes alimentant ces réseaux ou prenant connaissance de leur contenu démultiplie l’audience de ce type d’informations.

Certains faits historiques concernant la Seconde Guerre mondiale se trouvent falsifiés ou réinterprétés dans le cadre d’appropriation politique et d’interprétation par certains médias. Cela génère la présentation de faits non avérés ou déformés pour servir des thèses antisémites et xénophobes. Ainsi se crée une « vérité alternative », parfois défendue par des personnalités politiques, des juristes, des écrivains, des scientifiques censés être responsables et soucieux de l’intérêt général.

Dans ce cadre, il est nécessaire de permettre aux savoirs scientifiques historiques d’être mis en dialogue dans une perspective de développement de l’esprit critique.

Fidèle à son objet – « veiller au respect de la vérité historique et de dénoncer et combattre, par tous les moyens légaux et démocratiques, les idées négationnistes et révisionnistes, notamment d’inspiration antisémite et raciste, ainsi que leurs manifestations publiques » – l’association Mémoire & Vérité, en partenariat avec l’Espace Mendès-France, organise, dans le cadre des commémorations du 80e anniversaire du débarquement en Normandie, une table ronde portant sur les « fake news » pendant la Seconde Guerre mondiale, qui sera l’occasion d’un parallèle avec certaines « fake news » contemporaines.

Participeront à cette table ronde :

• Guillaume Bourgeois, maître de conférences habilité en histoire contemporaine à l'Université de Poitiers,
• Yannis Delmas, universitaire, chercheur en histoire des sciences et des techniques, enseignant dans un master en information et communication à l’Université de Poitiers, et
• Paul Lévy, historien, éditeur et ancien directeur de recherches à l’Université de Poitiers.