CLOTURE DU FESTIVAL
THE HEBREW HAMMER
De Jonathan Kesselman (Comédie / Etats-Unis / 2003 / 85 min)
Avec l’acteur Adam Goldberg (Il faut sauver le soldat Ryan, Un homme d’exception)
Projection suivie d’un échange avec le réalisateur, animé par Samuel Blumenfeld, journaliste et critique de cinéma.
Enfant, Mordechai Carver est taquiné sans pitié pour ses origines juives par ses camarades de classe et voisins célébrant Noël.
Tout a changé : Mordechai se proclame « Maccabée » (« marteau » en hébreu, du surnom de la famille juive qui mena la résistance contre les Grecs durant l’Antiquité). Il devient un vétéran des Forces de Défenses israéliennes qui veut défendre son peuple contre ceux qui cherchent à lui faire du mal.
Son principal adversaire est Damian Claus, saboteur de Hanukkah et progéniture maléfique du Père Noël lui-même ! Une comédie hilarante et une parodie des films de « blaxploitation », courant culturel propre au cinéma américain des années 70 qui a revalorisé l’image des Afro-américains en les associant à des rôles de premier plan et non plus dans des rôles secondaires.
Précédé du court-métrage
POURIM
De Joseph Romano (France / 2021 / 19 min)
En présence du réalisateur
Une fois dans l’année juive, tout est à l’envers : le jour de Pourim. Karmi invite Gavriel pour le fêter avec sa communauté. Peu à peu, le délire prend le dessus sur la réalité. Pourim est un film sur la célébration de cette fête si particulière, par une communauté à la fois alternative et traditionnelle.
L’histoire d’Esther a été montrée plus d’une fois au cinéma, dans des péplums, mais jamais la célébration de Pourim en elle-même : un grand carnaval, durant lequel les juifs du monde entier se déguisent, chantent, dansent et s’enivrent.
Le scénario met ainsi en exergue les traditions extravagantes et folkloriques de Pourim, avec pour volonté de montrer la face radicalement joyeuse et transgressive de la religion juive, qui, selon le réalisateur, est trop souvent représentée d’une manière négative, ascétique et terne.