Anne Briset est une percussionniste aussi à l’aise dans l’orchestre, en solo au sein du KZNPO de Durban, à l’Opéra de Lyon, avec l’Orchestre de la Suisse Romande et l’Orchestre Dijon Bourgogne, que dans la création contemporaine, comme avec les ensembles genevois Eklekto et Batida. Ses recherches la mènent à constamment réinterroger le jeu de ses instruments, des percussions à claviers aux peaux, aux bois, aux métaux, jusqu’aux nouvelles lutheries augmentées par l’électronique. Et Anne Briset s’est aussi lancée depuis quelques années à l’assaut d’un tout autre type d’instrument : la contrebasse.

 

Pour Proscaenium, elle explore les timbales, instrument traditionnellement associé à l’orchestre, mais rarement utilisé par des solistes. Ce concert permet de le ramener sur le devant de la scène, autour de recherches de timbres et modes de jeux nouveaux, au travers de deux compositions : Martin Matalon, dans Traces XVIII, lui ajoute un dispositif électronique qui trouble la perception sonore, entre réalité et virtualité ; et Qui ? de Jean-Pierre Drouet est une action perpétuelle de la voix, des mains, et des pieds. 

 

Des jus de fruit frais seront proposés par Hubert Anceau à l'issue du concert.