LE concert de sortie parisien !
Album « (Avant) La brûlure » de François Staal
Dans une actualité sombre, aux perspectives politiques et climatiques peu réjouissantes, la guerre si près de nous, François Staal cherche une voie qui laisse de côté ces tristes constats pour mener, en suivant les petits cailloux de la beauté, à l’espoir…
C’est ce chemin que suit son nouveau projet « (avant) La brûlure (après) » qui s’articulera en trois parties, L’AVANT, Le BASCULEMENT, et L’APRES, où "La brûlure" n'est pas seulement un symbole de douleur, mais aussi celui d’un renouvellement, pas seulement le symbole du réchauffement qui nous menace mais aussi celui d’un changement inéluctable, une perspective dramatique et profondément optimiste.
Projetons-nous avec François Staal : « Nous avons franchi le cap. Et les chansons parlent de ce passage, de cet avènement, de ce nouvel état d’esprit. Ce n’est pas la description d’une épopée. Non. Juste des instantanés, des flashs, des images, des dessins, de cette aventure humaine, de cette évolution et des combats inhérents, des questionnements et des émotions. C’est tenter de décrire le ressenti d’une époque future et fantasmée, mais dont le goût a commencé à se faire sentir, qu’on perçoit déjà palpable aujourd’hui ».
Le premier LP de cette trilogie, « (avant) La brûlure » sera joué ce 11 octobre 2025 !
Oscillant entre poésie, introspection et engagement , les 11 titres de l’album construisent un film dont le scénario suit une galerie de portraits. Ces personnages-symboles sont chargés d’une exploration poétique et musicale, une plongée dans les différentes facettes de l'expérience humaine, face à l'adversité, la quête de sens et le besoin de changement : un vendeur de bunker pour milliardaire au bord de la folie, un logisticien dans une ONG syrienne désespérant changer le monde, le barman d’un tiers lieu rêvant à l’apaisement des conflits, la milliardaire femme d’affaire dans les NewTech de la côte ouest ivre de domination… Chaque titre de l’album est l’un des personnages de ce monde à trois niveaux : les humains exploités, les forces dominantes (ceux qui croient avoir le pouvoir), et enfin les systèmes - « les morts vivants » synthèse entre humains hors de contrôle (milliardaires, finance, industrie débridée)
et entités IA.
Dans cette quête introspective, chaque morceau mêle thèmes personnels et thèmes
universels. Les textes sans complexité apparente évoquent folie, passion, lutte et espoir,
réflexions existentielles. Une sensibilité poétique dont les images fortes et les ellipses renvoient à une forme particulière de résilience, laissent place aux interprétations personnelles, à la rêverie et incitent à réfléchir sur ses propres expériences. « (avant) La brûlure » narre l’état du monde avant qu’inéluctablement il explose, et que l’humain ne bascule.
La musique d’une esthétique rock réunit des instruments analogiques : guitares électriques, pianos, batteries, cordes, et synthés. Mais elle utilise aussi les cordes et les sons des musiques de film, dont François Staal est compositeur reconnu. Ce mélange harmonieux qui traverse les rythmes soutenus et les mélodies hypnotisantes cherche à faire ressentir avec précision les états émotionnels des personnages. Les chansons, chacune à leur manière, appellent à une prise de conscience et à une reconstruction, plaçant la poésie rock au cœur de l'effort de guérison et de transformation individuelle et collective. Le rock n’est-il pas ce qui tangue et bouge intensément ? 
Cet album, et plus généralement ce projet, remplit le rôle dévolu à l’artiste, celui de décrire le monde et l’anticiper, le mettre à distance et le poétiser, et donc aider à le comprendre et à se comprendre soi dans le monde.