Un tête-à-tête ludique, drôle, léger et émouvant avec le génie qui a révolutionné la musique et porté toutes ses émotions au paroxysme.
« Fermez les yeux et essayez de vous rappeler ce que vous avez ressenti la première fois que vous avez entendu du Beethoven… (…) »
Après Tête-à-Tête avec… Molière, L’illustre inconnu, Emmanuelle Lorre a choisi, pour ce deuxième opus, d’aller à la rencontre de celui qu’on présente à tort comme un misanthrope. Elle s’est immergée dans l’intimité et la vie privée de ce génie avant-gardiste. Elle a cherché à découvrir qui est l’Homme qui se cache derrière l’un des plus grands compositeurs de tous les temps.
À 17 ans, le jeune Beethoven rencontre Mozart, qui dira de lui à des amis : « Faites attention à celui-là, il fera parler de lui dans le monde. ».
Tadadadaaaaaam… Tadadadaaaaam !
Impossible de méconnaître ce célébrissime incipit de la Symphonie n° 5 qui caractérise si bien son compositeur !
Mozart avait raison !
Surnommé L'Espagnol à cause de sa peau au teint mat et de ses cheveux sombres, charismatique, rock star avant l’heure, sourd, torturé, l’image d’un génie solitaire et colérique colle à la peau de ce compositeur mythique. Qui mieux que Ludwig van Beethoven pourrait incarner la figure de l’artiste incompris ? Or, on aurait tort de résumer Beethoven, tout comme sa musique, à un seul trait de caractère.
Pour aimer Beethoven, pour essayer de le comprendre, de pénétrer son univers (ses interprètes le savent bien), il ne faut pas avoir peur des passions exaltées.
Beethoven est un rebelle, incapable de résignation, impatient des contraintes sociales, un révolutionnaire, à la fois politiquement et musicalement. Ardent défenseur des idéaux de la Révolution française, il cherche pareil bouleversement dans sa musique. Innovateur forcené, le compositeur allemand invente de nouvelles formes d'expression qui façonneront le son des futurs compositeurs, en ouvrant notamment la voie au romantisme.
Fougue de vie, délire de la joie, fraternité universelle des Hommes, espérance éperdue animent cet être épris d’égalité et de liberté. Quand, malgré la gloire, il souffrira de la solitude, des déceptions amoureuses, de sa surdité, il lui restera toujours la joie de sa force.
La vie de Beethoven ne relève pas seulement de l’histoire de la musique ; elle doit apporter par son exemple un soutien et un réconfort, la présence d’un ami, d’un confident. Une leçon de Vie !