Tio Manuel a repris la route et sa guitare, rapportant dans ses bagages un nouvel album, composé au gré de ses pérégrinations, que ce soit sur d’improbables routes sud-américaines, sur le fil plus sombre de l’actualité ou encore sur les chemins plus intimes de sa mémoire.
Dans la continuité de son 7th Road, el Tio nous offre finalement un huitième opus sobrement intitulé « ¡Ocho ! », qui déroule sur dix titres ses multiples facettes. Americana toujours, dans la lignée des deux albums précédents, déclinant une riche palette allant du blues urbain au rock, en passant par le folk et le boogie (« Bad Cloud Blues », « The Moment », « Le Voyage », « Heading to Sorbas », « Assassination Machine »), avec en prime une élégante incursion du côté de la soul,
rendant un bel hommage à son paternel avec « Box of Pictures ». Voici le programme que nous propose Manu Castillo, sans oublier la petite touche Latine sur « Pasando Chañaral » ou « Dani V. (L’Ami Mexicain) », et une repise de
Dylan que ne renierait pas Willy Deville !
Côté Line Up, on retrouve la rythmique du Live (Rudy Serairi basse, Christophe Gaillot Batterie), Le Dobro de Gilles Fegeant sur 2 titres ( Le Voyage, R’n’roll Kids ) Manu aux guitares et chant, les additionnels, Laura Bernstein et Sofía Miguelez aux chœurs (et à l’accordéon pour Sofía), Slim Batteux aux claviers et Mat le Rouge au saxophone.
Armée de sa voix légère, vibrante, et de ses quatre conquistadors du groove, Louba explore un vaste repertoire Soul/Funk qu’elle se réapproprie au travers d’arrangements, improvisations, créations spontanées. Influencés, tant par les pionniers de la soul des 60s que par les ambassadeurs de la funk et neo-soul de notre décennie, Louba & the groove diggers creuse au plus profond de notre affect puis vient chatouiller nos cordes sensibles.