Anticlérical mais « trop italien, donc catholique » (M.B. Bruguière), Verdi aimait autant la musique sacrée que celle de l’opéra. D’où la présence constante de la première dans la seconde dans un incontestable sens du drame. Ce programme, où se mêlent aussi l’évocation du tragique politique collectif, du sens du devoir personnel, de l’exotisme plaisant et du triomphalisme éclatant commence donc par les plus sérieux Quattro Pezzi Sacri, écrits dans les dernières années de sa vie. Tout au long de sa carrière à la pointe de la modernité, Verdi n’a jamais oublié la tradition de son pays.
Giuseppe Verdi
La forza del destino, ouverture
Quattro pezzi sacri (extraits), « Te deum », « Stabat mater »
Nabucco, « Sinfonia », « Gli arredi festivi - d'egitto la sui lidi », « Va, pensiero »
Macbeth, « Patria opressa! »
La Traviata, « Noi siamo zingarelle » (Chœur des bohémiennes)
I lombardi alla prima crociata, « O signore, del tetto natio »
Aida, « Marcia trionfale »
Il trovatore, « Coro degli zingari » (Vedi! Le foshe notturne spoglie)