Don Idiot, c’est l’électron libre Pierre Donadio, personnage hors normes, photographe et musicien. Après un premier album en 2014, Pierre s’enferme en Creuse au Capitola Analog Studio pour coucher ce nouvel album sur bandes, écrit et composé sur place et dans l’urgence. Troquant la langue de Jeffrey Lee Pierce pour celle de Jacques Dutronc, il y chante 10 années de lose, de bars crasseux, de flemme et de fêlures, de dérive immobile dans l’ennui, d’odyssées éthyliques au bout de la nuit, de lendemains qui déchantent, de filles qui partent et ne reviennent pas. Derrière lui, le groupe louvoie entre chanson lo-fi, garage-punk tordu, ritournelles déglinguées et variété slacker. C’est à la fois cru et beau, sans compromis et attachant, désabusé et débordant de rêves. C’est le Velvet Underground et les Olivensteins. C’est les élucubrations d’Antoine, les déviances des Black Lips et les déchirements du Gun Club. C’est destiné à devenir culte.
Musicien de folk anatolien, Özgür joue du saz depuis son plus jeune âge et s’est produit dans de nombreux lieux d’Istanbul, la ville où il est né et a grandi. Ses influences sont multiples et cosmopolites, aux frontières du folk et du rock.